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Dans un
monde en perpétuel changement, où l'épanouissement personnel est devenu le
nouveau graal, chacun aspire à se construire une vie heureuse, tant sur le
plan personnel que professionnel. Or, ce chemin est souvent semé d'embuches.
Tout le monde connaît des échecs dans sa vie. Pourquoi certains sont très à
l'aise avec leurs mésaventures alors que d'autres sont tétanisés à l'idée
d'échouer ?
Si cette
crainte est plus que légitime, elle ne doit pas, pour autant, être un
obstacle. Il est rare que des personnes réussissent toujours ce qu'elles
entreprennent du premier coup.
De l’échec à la réussite
Avant de
vous présenter quelques principes de gestion de l'échec, explorons les
parcours de certains protagonistes.
Commençons
par vous ! Savez-vous que vous êtes tombé en moyenne 2 000 fois avant de
savoir marcher ? L'échec vous est donc familier.
Voici
l'histoire d'un homme qui :
- Fit faillite à l'âge de 31 ans. - Fut battu aux élections législatives à 32 ans. - Fit de nouveau faillite à 34 ans. - Vit mourir son amie à 35 ans. - Eut une Dépression nerveuse à 36 ans. - Fut battu aux élections locales à 38 ans. - Fut battu aux élections du congrès à 43 ans, 46 ans puis 48 ans. - Fut battu aux élections du sénat à 55 ans et à 58 ans. - Fut élu Président des Etats-Unis à 60 ans.
L'avez-vous
reconnu ? Il s'agit d'Abraham Lincoln.
Cet exemples
mettent en évidence que les échecs font partie du processus de réussite et
que ce qui fait la différence repose avant tout sur la manière dont la
personne perçoit l'échec.
Il n'y a pas d'échec, juste du feed-back
Après avoir
essayé à 9 999 reprises de créer l'ampoule électrique, Thomas Edison est
interviewé par un journaliste, qui lui demande : « Envisagez-vous un 10
000ème échec ? ». Il lui répondit : « Je n'ai jamais échoué, j'ai seulement
découvert une nouvelle façon de ne pas inventer l'ampoule électrique ».
Remplacez
« j'ai échoué » par « j'ai appris ce qui ne marche pas et je ne compte pas le
reproduire ». Explorez les raisons de votre échec, tirez-en les leçons, puis
retentez autre-chose de différent, car « toujours plus de la même chose
produit les mêmes effets ». C'est ce qui différencie la persévérance de
l'opiniâtreté.
L'échec peut être une source d'opportunité
De grandes
innovations sont souvent le fruit d'erreurs de parcours ou d'échecs. C'est
ainsi que sont nés la pénicilline, le Téflon, les corn flakes ou encore le
carambar.
Si vous
n'avez pas atteint votre résultat, peut-être avez-vous découvert quelque
chose de nouveau.
Se libérer des préjugés et stéréotypes communément
admis
Comme se
plait à souligner Marc Simoncini « un conseil pour réussir : ne jamais
écouter les conseils des autres mais s'écouter soi-même ».
Vous
pensez qu'il faut avoir fait une grande école pour réussir ? 33% des
créateurs d'entreprise n'ont aucun diplôme.
Avoir peur de l'échec mène à l'échec
C'est ce
que l'on appelle « l'effet pygmalion ». Si vous craignez de ne pas atteindre
votre objectif, vous augmentez la probabilité d'échouer.
Apprenez à
vous mettre dans un état interne positif en vous construisant, par exemple,
une image mentale de vous-même après avoir réussi votre projet.
Mais la peur de l'échec peut aussi être votre amie
D'une
part, cette peur vous renseigne sur ce que vous devez faire pour réduire les
risques d'échec (mieux planifier, demander l'avis de personnes sur votre projet…).
Et, d'autre part, si les échecs se reproduisent, c'est qu'il y a très
certainement une faille dans votre stratégie personnelle. Il ne vous reste
plus qu’à la trouver !
Mais
retenez cela : l'échec est bien souvent le chemin qui mène à la réussite.
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